Communiqués de Presse

LA LUTTE CONTRE LA FISTULE OBSTETRICALE ET LA PROTECTION DES DROITS DE L’ENFANT PREOCCUPENT LES 1ERES DAMES DE LA CEDEAO

01 Oct, 2017

Un forum des premières dames de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) se tiendra, le 5 octobre 2017, à Niamey, au Niger.

La rencontre est conjointement organisée par la Commission de la Cedeao et la première dame du Niger, Dr Lalla Malika Issoufou, avec le soutien de partenaires intervenant dans le domaine de la protection de l’enfant et de la femme.

Elle sera précédée d’une réunion des experts, les 2 et 3 octobre ainsi que de celle des ministres, le 4 octobre 2017 ; et aura pour invitée d’honneur la présidente du Liberia, Mme Ellen Johnson Sirleaf, en raison de ses diverses réalisations en faveur de la femme.

Outre les premières dames, les ministres de la Santé, et du Genre des Etats membres de la Cedeao, des représentants d’institutions, des partenaires techniques et des experts prendront également part au forum.

Celui-ci portera notamment sur la réponse des premières dames à l’éradication de la fistule obstétricale en Afrique de l’Ouest, le Cadre stratégique de la Cedeao pour renforcer les Systèmes de protection de l’enfant, et les faire adopter par la réunion ministérielle de Niamey.

Il sera également consacré à la lutte contre les mutilations génitales féminines, et l’impact des violences basées sur le genre, les femmes et les jeunes en Afrique de l’Ouest.

En dépit des progrès enregistrés au Burkina Faso, en Gambie et au Sénégal qui se sont dotés de lois pour lutter contre ces mutilations, et qui ont vu le nombre de femmes victimes de ces pratiques baissé sensiblement, les chiffres sur les mutilations génitales féminines restent élevés dans d’autres pays, notamment au Mali, en Guinée, au Niger et au Nigeria.

Ce forum permettra de faire un plaidoyer pour le renforcement du partage d’expériences pour l’élimination des mutilations génitales féminines en Afrique de l’Ouest, et de formuler une recommandation sur l’intégration de la lutte contre ces pratiques au Cadre législatif protégeant les droits des femmes et des filles dans les Etats membres de la Cedeao.

La rencontre de Niamey contribuera donc au renforcement de l’engagement politique des premières dames sur les solutions opérationnelles à mettre en œuvre dans l’espace Cedeao sur l’ensemble des trois problématiques sus-indiquées.

Elle devra également permettre de faire des premières dames des ambassadrices dédiées à chacune des thématiques majeures en matière de Genre en Afrique de l’Ouest.

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