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Vers la validation du rapport final de l’étude de faisabilité pour l’extension du gazoduc ouest-africain

02 Mar, 2017
De g. à dr, le commissaire de l’Energie et des Mines, Dr Morlaye Bangoura, et le directeur de l’Energie de la Commission de la CEDEAO, M. Bayaornibe Dabire

Abuja, le 1er mars 2017. Le commissaire chargé de l’Energie et des Mines de la Commission de la Cedeao, Dr Morlaye Bangoura, a invité les participants à la réunion de validation du rapport final de l’étude de faisabilité pour l’extension du réseau du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest à analyser ce rapport, et à l’amender pour aboutir à un rapport comblant toutes les attentes.

Cette rencontre, ouverte le mercredi 1er mars 2017, au siège de ladite Commission à Abuja, au Nigeria, a pour objectif d’analyser le rapport final de l’étude en vue de son approbation, et de développer un plan d’actions pour sa mise en œuvre.

Elle se propose de recueillir les observations et recommandations des participants sur certains aspects, notamment les concepts de tracé pour le réseau de pipeline devant être mis en place pour la connexion des autres Etats membres, les caractéristiques du réseau et le coût du projet, ainsi que le prix du gaz livré.

Par ailleurs, les participants auront à définir les actions qui devront être menées dans le cadre du développement du projet y compris les délais, les responsabilités et les coûts éventuels.

Photo de groupe

 

C’est en avril 2015, sur recommandation des leaders ouest-africains, que la Commission de la Cedeao a démarré une étude de faisabilité pour l’extension du réseau de gazoduc de l’Afrique de l’Ouest.

Pour le Dr Bangoura, cette étude permettra aux autres Etats membres de la Cedeao qui ne sont pas liés par le Traité du Gazoduc de bénéficier de cette source d’énergie propre et bon marché, et de soutenir la création d’un marché de l’énergie dans l’espace communautaire.

« L’énergie est au cœur de toutes les stratégies de développement économique à travers le monde, et l’utilisation du gaz naturel est une alternative que nous devons saisir au niveau de notre sous-région en plus de l’hydroélectricité et des énergies renouvelables telles que le solaire et le vent », a-t-il déclaré.

Pour ce faire, il s’est réjoui de l’intérêt accordé par l’ensemble des Etats membres de la Cedeao, les institutions régionales en charge de l’énergie et les institutions financières dans le processus de réalisation de cette étude.

Pour les organisateurs de la réunion, cette étude est justifiée par la demande largement exprimée par la région pour l’utilisation du gaz naturel pour la production d’électricité, mais aussi par la nécessité de trouver des solutions durables aux difficultés actuelles du gazoduc existant.

Une vue des participants à l’atelier

Ainsi, durant l’année 2016, de nombreux ateliers régionaux ont été organisés en vue de valider les différents rapports de l’étude. Celui déroulé, en septembre 2016, à Dakar, au Sénégal, a permis d’examiner le rapport final provisoire de l’étude.

 

La réunion de ce jour permettra d’approuver les options de tracé proposées par le consultant de l’étude conformément au phasage du projet, les volumes de gaz à transporter, et d’élaborer un plan d’actions pour le développement du projet.

Pour le commissaire Bangoura, il s’agira donc au cours de cette réunion de recueillir les avis techniques des participants sur le rapport de l’étude en vue de son approbation finale, mais également de proposer un plan d’actions pour les étapes futures à mener dans le cadre de la mise en œuvre du projet.

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